Prison sex
Le sujet est clair : l'abus sexuel d'un enfant.
"j'étais alors si jeune" : le chanteur parle à la 1ere personne... facile alors d'imagine qu'il raconte une partie de sa propre enfance. Cependant, rien n'a été confirmé. Maintenant, à savoir la vérité... Mais après tout, c'est sa vie privée.
La personne tente de se souvenir de ce qui est arrivé. Des évènements marquants, qui ont tué une partie de lui-même : "je suppose que je suis en vie, même si des signes semblent prouver le contraire".
Il était attaché "j'avais les mains liées", d'où le titre de la chanson : il se sentait comme un prisonnier qu'on violait.

La phrase venant entre les deux couplets "Fais aux autres ce qu'on t'a fait à toi" semble introduire une autre partie de la signification de cette chanson : ces enfant violentés dans leur enfance, par leurs parents, et qui, même si cette expérience les a traumatisés, ne peuvent s'empêcher de violenter à leur tour leur propre enfant.

Puis le deuxième couplet détaille la façon dont il a été violé. La sodomie est le passage obligatoire avant d'avoir un peu de répit. Bien que ce soit horrible, il ne peut s'empêcher de se dire qu'après ça, il sera tranquille : "Libéré dans cette sodomie".

A nouveau une phrase seule sert de transition entre deux couplets, et a le même sens que l'autre : on répète sur ses enfants ce qu'on nous a infligé dans notre enfance. Et d'ailleurs, le 3e couplet est à la 2e personne, donc il semble que le cycle se poursuive "Mon cercle vicieux se poursuit" : le parent s'adresse maintenant à son enfant, qui est en train de vivre la même expérience.

Source : Reflecting Moon